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Alors que la Coupe du monde débute dans moins de 100 jours, PKFoot vous fait (re)découvrir la compétition la plus prestigieuse qui soit à travers plusieurs anecdotes. Aujourd’hui, voici le top 3 des arrêts les plus médiatisés de l’histoire de la compétition !
Banks, l’arrêt le plus médiatisé de l’histoire
Malgré la défaite ce jour-là, Gordon Banks est rentré dans l’histoire du football en réalisant ce que beaucoup considèrent encore aujourd’hui comme le plus grand arrêt de l’histoire. Pelé déclarera même : « j’ai marqué un but, mais Banks l’a arrêté ». Alors que le prodige brésilien s’élève pour frapper la balle de la tête, le portier anglais réalise un arrêt qui dépasse l’entendement, détournant d’une claquette, et du bout des doigts, le ballon en corner. Cette invraisemblable parade ne fait pas de Banks un des meilleurs gardiens de l’histoire, mais sa gestuelle féline et sa rapidité d’exécution forcent le respect.
Buffon met un terme au rêve de Zidane
Ce n’est pas l’arrêt le plus difficile de sa carrière, la balle arrivant vite mais restant à sa portée, dans une position assez centrale du but. Néanmoins, il convient de saluer le réflexe de Buffon, toujours impeccable sur sa ligne, pour claquer la tête de Zidane au-dessus de ses cages, et ainsi préserver le match nul face à la France, lors de cette finale de la Coupe du monde 2006. Le gardien italien, dont la longévité au plus haut niveau fait de lui une des légendes du football, finira ce soir-là par devenir champion du monde, privant Zidane sur cette parade d’une consécration collective, et probablement individuelle.
Casillas entretient la malédiction néerlandaise
L’action est parfaite jusqu’au bout, ou presque. Lors de cette finale de la Coupe du monde 2010, les Pays-Bas pensent enfin décrocher le Graal, face à une équipe espagnole qui n’a jamais gagné le Mondial. Alors que le score est nul et vierge, Sneijder délivre un amour de passe en profondeur à Robben. Le gaucher du Bayern Munich se présente face à Casillas, et tout le monde le voit déjà marquer. Mais San Iker, alors à son meilleur niveau, sort parfaitement à sa rencontre, bouche les angles comme il peut et détourne la tentative du Batave de la jambe. Championne d’Europe en titre, l’Espagne confirme sa suprématie sur le football mondial et Casillas appuie sur l’étiquette de perdant magnifique qui colle au front des Pays-Bas depuis plusieurs décennies.