Le principal enjeu relatif aux pronostics réside dans la capacité à déterminer avec précision l’issue d’un match. Toutefois, les analyses et les mises effectuées par les parieurs ne correspondent pas toujours aux axiomes rationnels.
Dans les faits, les décisions prises par les parieurs subissent l’influence de nombreux facteurs. Il s’agit notamment des objectifs, des ambitions, des avantages financiers et des possibilités offertes. Dans un tel contexte, la rationalité devient une faculté rare que seuls les pronostiqueurs avertis peuvent détenir.
Ce constat fait donc émerger la problématique liée à l’impact des biais cognitifs sur la pertinence des pronostics. Le biais cognitif se traduit par une distorsion au cours du traitement cognitif d’une information. Nous abordons dans cet article les principaux biais cognitifs qui influencent les parieurs lors de leurs pronostics.
Sommaire :
Le biais d’autocomplaisance
Le biais d’autocomplaisance suggère que les réussites relèvent du mérite du parieur pendant que les échecs sont attribués aux facteurs extérieurs ou à d’autres personnes. À titre d’exemple, un parieur attribuera ses échecs à l’état du terrain, à la météo ou aux arbitres pendant que ses réussites relèveront uniquement de ses qualités d’analystes. Il est alors essentiel d’être objectif sur ses résultats afin de discerner les exploits qui relèvent d’un coup de chance ou de vos capacités d’analyste.
Le biais de l’excès de confiance
Il arrive bien souvent que les parieurs surestiment leur capacité. Ce biais psychologique a été mis en évidence par des expériences qui ont démontré que dans certains domaines, la quasi-totalité des participants estime avoir de meilleures aptitudes que la moyenne.
Au cours des paris sportifs, ce biais a tendance à altérer le jugement des parieurs, les induisant ainsi en erreur. Si vous souhaitez devenir un parieur rentable sur le long terme, vous pourriez bénéficier davantage de conseils sur le site madness-bonus.com. Vous pourriez même bénéficier d’un excellent bonus pour commencer votre aventure en tant que parieur.
Le biais de « récence »
Quel que soit le sport concerné, il a été observé que les fans de sports ont des réactions excessives face aux évènements sportifs les plus récents. Il n’est donc pas rare qu’un seul match change radicalement l’opinion que les parieurs ont d’un joueur ou d’une équipe.
Bien que ces informations soient indispensables pour une analyse pertinente des évènements en cours, il est cependant indispensable de ne pas y consacrer toute son attention. Supposons que l’équipe d’Espagne enchaîne de manière consécutive quatre victoires, alors que ces quatre derniers matchs se sont soldés par des échecs. La plupart des parieurs estimeront que cette tendance se poursuivra même si rien ne laisse présager une telle issue.
Le biais de proximité des évènements
Ce biais cognitif s’assimile presque au biais de récence, mais son influence est davantage liée aux émotions. Il induit ainsi une déviation systématique du raisonnement rationnel et logique par rapport aux faits réels.
Ce biais est de ce fait une véritable entrave à la prise de décision éclairée basée sur une analyse pertinente des informations disponibles. Les émotions sont alors mauvaises conseillères même dans le domaine des paris sportifs. La manière la plus simple de contrer l’influence de ce biais cognitif est de ne pas privilégier le ressenti au détriment des chiffres.
