Apanage des jeunes joueurs, objet de détestation des anciens, aide à la préparation mentale, coup de communication… le casque audio, couronnant l’auguste crâne de nos jeunes joueurs, fait l’objet de nombreuses critiques.
Voici les 10 raisons pour lesquelles, toi, footballeur professionnel, à peine sorti de ton centre de formation, on ne te verra jamais sans ce sonore couvre-chef, garant de ton style et de ta future surdité :
- Parce que ça te permet de couvrir « Rires & Chansons », la station de radio préféré de Thierry, le chauffeur de bus.
- Pour éviter d’avoir à répondre aux sollicitations des trois tauliers de l’équipe, solidement harnachés au fond du bus, cherchant désespérément un ultime partenaire pour un « tarot » ou une « coinche ». #boloss
- Pour slalomer entre les journalistes. Et si seulement Geoffrey Jourdren et Jérémy Menez avaient subtilement usé de cette technique ?
- Pour t’éclipser face à l’indécrottable Olivier Tallaron et le polyglotte Laurent Paganelli, sûrement plus efficaces lors d’une vente à la criée que sur les bords d’un terrain de foot.
- Pour te mettre dans l’ambiance d’un match en écoutant les chants d’Anfield… avant de débuter ton échauffement au Moustoir sur un fond sonore de réclames pour lessive multi-doses.
- Parce qu’une chanson de Kaaris au volume maximum, ça permet un léger échauffement acoustique avant le discours de motivation de Fred Antonetti.
- Parce que t’as reçu 20 plaques pour les arborer fièrement et que toi, jusqu’au bout, t’es un professionnel.
- Pour avoir autant de classe que Kévin Garnett . Sauf que tu joues à Toulouse et à Nantes, et que tes propres supporters ne connaissent pas ton nom.
- Pour que personne ne sache que la seule personne capable de te motiver avant un match à Dijon, un samedi soir d’hiver, c’est Henry Dés.
- Parce que le plus important, c’est les trois points. Ca n’a rien à voir, mais on t’a dit de le répéter à coup sûr.