AvideceWopyBalab

Cette édition 2021-2022 de la Ligue 1 Uber Eats fut l’objet d’un enthousiasme rarement observé avant même qu’elle ne débute. Et cela se comprend : le PSG a recruté de véritables légendes du ballon rond, des entraîneurs qui présentent un nouveau discours, et, pour couronner le tout, on sortait d’une édition mémorable durant laquelle il a fallu attendre la dernière journée pour qu’un champion qui n’est pas le PSG soit sacré.
Cependant Au bout de 2 journées et alors que l’on s’apprête à entamer la dernière ligue droite du championnat, on peut se demander si cet enthousiasme était justifié.

 

Des performances insuffisantes de toutes parts

Le bilan de la Ligue 1 au bout de 29 journées n’est pas celui auquel on s’attendait en début de saison. Si le championnat fait parler à l’étranger, c’est en raison de ce qui se passe en tribunes et non sur le terrain.  La course au titre s’est débarrassée de tout suspense au bout des premiers mois, et les équipes les plus attendues sont beaucoup trop irrégulières. On pourrait accuser l’Olympique de Marseille d’irrégularité au niveau des performances, mais les équipes concurrentes sont encore moins constantes, à l’image de Lille, ou encore de Nice. Nice peut espérer une place au podium mais les performances ne sont pas toujours en accord avec la qualité de jeu voulue par Ineos. 


Mais il semble futile de s’inquiéter de l’inconstance de l’OGC Nice et de Marseille, qui pourraient raisonnablement accrocher le podium, quand on voit la place de L’Olympique Lyonnais.
Le club du Rhône, deuxième plus gros budget de Ligue 1 se retrouve à une triste dixième place malgré un recrutement de qualité avec des joueurs d’expérience tels que Jérôme Boateng.
Peter Bosz, qui a pu séduire grâce à ses idées de jeu et son franc-parler semble ne pas être en mesure de trouver de réponse au manque de mobilisation de ses joueurs. Si le technicien néerlandais a su à de nombreuses reprises prouver que idées étaient applicables et pouvaient fonctionner à merveille, ses qualités de meneur d’hommes en revanche sont encore à prouver. L’entraîneur entretient des relations compliquées avec Boateng, Xherdan Shaqiri, et Jason Denayer, trois joueurs qui partagent le point commun d’avoir connu le très haut niveau.

Il y a cependant de bonnes surprises, à l’instar du Stade Rennais de Bruno Génésio et Le RC Strasbourg mené par Julien Stéphan, que l’on ne s’attendait pas à voir aussi hauts.
C’est l’écart entre les équipes jouant les places européennes est aussi étroit, c’est aussi parce que ces équipes sont toutes aussi irrégulières.

 

Les performances européennes

Les performances en coupe d’Europe des clubs français ne sont pas non plus à la hauteur de ce qui était attendu. Le PSG a été éliminé dès les huitièmes de finale de la ligue des champions. Monaco n’a pas pu passer les barrages de la ligue des champions et a été éliminé de l’Europa League.
Les Marseillais ont déçu en ne passant pas la phase de groupes de l’Europa League mais est toujours en lice pour la Conference League.
L’Olympique Lyonnais quant à lui est méconnaissable en Europa League et a jusque-là réalisé un beau parcours en éliminant Porto.
Seuls les deux olympiques sont encore en lice en coupe d’Europe. Il faudrait cependant que les lyonnais reportent l’Europa League pour adoucir la sensation que cette saison fait ressentir aux gones.

Le parcours du LOSC en ligue des champions est à saluer. Les Lillois n’ont pas abdiqué face à un adversaire qui leur est largement supérieur, ce qui n’est pas toujours le cas des équipes françaises en coupe d’Europe.

Le parcours des lillois représente assez bien ce que les clubs français ont fait de bien cette saison.
Rennes, malgré un écart important au match aller a combattu jusqu’au bout face à Leicester.
Il fut un temps ou Rennes n’aurait pas pris ce match au sérieux et ce serait concentré sur le championnat.
Mais aujourd’hui, les clubs français prennent les compétitions européennes au sérieux.
S’ils continuaient comme ça ils pourraient se forger une véritable identité européenne qui pourrait mener à un sacre.

Le principe est le même pour la qualité de jeu.
Les résultats ont beau ne pas être à la hauteur, l’ensemble des entraîneurs de Ligue 1 s’est rendu compte de l’importance de la qualité de jeu.

Bien que moins bonne que la saison précédente, cette saison pourrait marquer un changement.