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Vous ne connaissez pas Lyon, et vous allez pourtant y passer quelques jours dans le cadre de l’Euro ? Pas de problème : PKFoot réalise pour vous un guide sur les endroits incontournables de la ville, pour un séjour qui plaira à tous et à toutes !

Dans le cadre d’un partenariat avec Abritel, j’ai pu passer quelques jours à Lyon pour apprécier la ville, et l’atmosphère football qui peut y régner en vue de l’Euro. N’ayons pas peur des mots : je suis bien tombé, Lyon étant une ville magnifique, dans laquelle une balade à pieds se révèle très agréable.

82a1c37c-5122-428a-bd63-cef3a80751bdL’appartement dans lequel nous avons logé était dans la plus pure tradition des bâtisses lyonnaises. Peu impressionnnant de dehors, il offrait un confort considérable. Attentionné, le propriétaire laisse un lot de serviettes, une collection de CD pour écouter de la musique, et même des jeux  de société pour les jours de pluie ! On se sent rapidement comme chez soi dans cet appartement en plein quartier, qui contraste avec la froideur d’un hôtel.

Les petites rues ne manquent pas de charme, les spots en hauteur permettent de profiter de vues panoramiques sur toute la ville, et les nombreuses grandes places font de parfaits lieux de rassemblement pour tout événement, le foot ne faisant pas exception. Ainsi, il est aisé d’imaginer la place Bellecour, la place Terreaux ou l’Hôtel de Ville remplis de supporters chantant la gloire de leurs équipes respectives.

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La place Bellecour de Lyon

Nous nous sommes donc projetés, en nous demandant ce que nous ferions si nous étions des supporters étrangers. Les Diables Rouges joueront un match à Lyon, face à l’Italie. Il y a fort à parier que nos voisins belges fassent le court déplacement. Ils ne pourront pas passer à côté du Dikkenek Café. Ce bar, situé rue d’Austerlitz dans le quartier de la Croix Rousse, est un véritable hommage au film qui a notamment contribué à faire connaitre François Damiens et Florence Foresti au grand public. Quelques répliques cultes sont fièrement affichées, tandis qu’un large éventail de bières vous est proposé. Comme à Bruxelles, vous en aurez pour tous les goûts : blondes, brunes ou fruitées sont à disposition. Et comme le dit si bien Claudy dans le film, n’hésitez pas à demander la petite sœur. Les tarifs n’étant pas exorbitants, il y a vraiment de quoi se faire plaisir.

Le bar Dikkenek

Le bar Dikkenek Café

Le Portugal se produira aussi au Parc OL durant cet Euro, face à la Hongrie. Les supporters du pays, ainsi que la très grande communauté de fils d’immigrés portugais en France, sauront répondre à l’appel, et devraient même être présents en masse. Pour se sentir comme à la maison, rien de tel que le Cantinho de Portugal. Ce restaurant, situé rue Saint-Jérôme, à proximité du métro Jean Macé, propose une cuisine traditionnelle qui fleure le bon goût de Lisbonne : ceux qui y sont déjà allés vous le confirmeront. Acras, morue et poulpe accompagnent les plats plus généralistes type l’entrecôte, que les moins aventureux privilégieront. On a essayé le poulpe, et on ne peut que chaudement vous le recommander. La cuisson grillée fera mieux ressortir les saveurs de ce met.

Gérant du restaurant, Miguel est un mordu de football, et du Sporting en particulier, rappelant fièrement que c’est dans son club que sont nés les meilleurs comme Figo ou Ronaldo. En inconditionnel, il ne peut s’empêcher de mettre une télévision qui diffuse Sport TV, qui dispose des droits sportifs au pays. Ainsi, l’ensemble des matchs du championnat portugais, de la Ligue des champions, et bien sûr de l’Euro seront diffusés chez lui. Habitué aux compétitions internationales, Miguel a déjà une décoration toute prête pour juin, et proposera des promotions sur les bières, vins ou digestifs, exclusivement portugais. A l’étage, un écran plus grand permettra aussi de suivre l’événement de l’été. Fans du Portugal, Miguel vous attend avec le sourire pour partager toute l’émotion de l’Euro, et plus particulièrement des matchs de la Seleçao.

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Si on adore évidemment Miguel, la gastronomie locale reste la référence. Impossible de passer à côté d’un bon bouchon. Rendez-vous place Bellecour où vous trouverez la rue des Marronniers, qui fait la part belle aux établissements du genre. Nous avons essayé Les 3 cochons, sans doute par nostalgie du conte qui a bercé notre enfance. Rien à dire : on mange largement à sa faim, la cuisine étant copieuse et de qualité. Comme le nom du restaurant l’indique, et comme pour tout bouchon, il faut évidemment être porté sur la charcuterie pour apprécier à sa juste valeur les andouillettes, têtes de veau ou autre boudins proposés. Mais pour ceux qui y sont sensibles, la rue des Marronniers est un petit coin de paradis à ne pas manquer.

Après manger, et avant les matchs de la soirée, un détour culturel n’est jamais de trop. Qu’on soit expert ou non, le Musée de l’Institut Lumière reste une visite incontournable à Lyon. Pour rappel, on parle des inventeurs du 7e art. Si on est d’abord impressionné par l’outrageuse mainmise de la famille Lumière sur la ville, on se prend vite au jeu de deviner à quoi chaque pièce pouvait servir. Car si on peut tous prendre une vidéo via un téléphone aujourd’hui, les dispositifs de l’époque étaient tout autre, et cela reste toujours savoureux d’imaginer les trésors d’imagination que devaient déployer les novateurs d’hier pour réaliser ce qui nous parait acquis aujourd’hui. Ludique, le musée affiche de nombreux dispositifs actionnables via un bouton, nous rappelant le début de ce qu’est l’animation.

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lumiere7On peut y regarder le premier film de l’histoire qui traite du football. Pas de superloupe : l’objectif est fixé sur un but. On ne voit pas le ballon, mais on devine sa position via le regard des joueurs. On ne va pas se mentir, on préfère largement regarder un match aujourd’hui. L’expérience vaut le détour. Un festival Sport, Littérature et Cinéma a eu lieu fin janvier.

L’Institut se situe à la station métro Monplaisir-Lumière, qui est assez centrale. De toutes les manières, le métro lyonnais est rapide, propre, et permet d’aller d’un endroit A à un endroit B en moins de 30 minutes, quand bien même nous souhaitions traverser la ville. Pour en avoir fait un certain nombre, on peut affirmer que celui de Lyon est franchement réussi et accessible.

Si vous voulez jouer, n’hésitez pas à prendre vos affaires de football, ce ne sont pas les occasions qui manquent. Vous pourrez improviser un match au Parc de la Tête d’Or, ou tout simplement dans le Vélodrome au même endroit. Le complexe de Foot à 5 de Vaise est également un bon endroit pour chausser les crampons, tandis que des noctambules extravertis et accueillants nous ont proposé d’aller au Parc Gerland le lendemain pour jouer avec eux. Si Lyon est votre lieu de villégiature pendant l’Euro, surtout prenez vos affaires sur vous, ne pensez pas que le fait de ne connaitre personne vous empêchera d’organiser une rencontre !

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Pour regarder un match, puisqu’on n’est pas tous sportifs après tout, on nous a conseillé le Ninkasi, mais surtout le Wallace, bar de référence selon plusieurs jeunes interrogés. Sans argument pour remettre en cause le fait que le Wallace soit un excellent bar, nous avons opté par instinct (et parce que le nom est plus original) pour The Elephant and Castle qui est juste à côté. Et bien nous en a pris : nous sommes plongés dans un véritable pub, dans la plus pure tradition britannique. Le staff est d’ailleurs anglophone, pour être en mesure de servir les nombreux clients venus de Grande-Bretagne profiter d’une des nombreuses bières proposées. Si vous avez un doute, le serveur vous propose, sans même que vous ne formuliez la demande, d’essayer avant de commander. On a donc droit à une véritable dégustation qui permet le plaisir de la découverte tout en éliminant le risque de commander une pinte qu’on n’apprécie finalement pas. Avec la chaine anglaise officielle diffusée sur plusieurs écrans, et sur plusieurs salles, on a accès à tous les matchs, avec un focus évident sur la Grande-Bretagne. Les drapeaux irlandais, gallois, nord-irlandais et anglais laissent peu de doutes au client : ici nous sommes bien Outre-Manche. Pour finir de s’en convaincre, il suffit de se balader entre les étages, ou la décoration, le baby-foot ou les fléchettes suffiront à vous convaincre.

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The Elephant and Castle

Après avoir testé l’Absinthe, petit mais chaleureux bar dansant, on a essayé le soir suivant la Maison Mère, comme nous l’ont recommandé les personnes rencontrées la veille. On n’a pas été déçu, le lieu proposant tout ce qu’on peut chercher : la salle du tigre permet de se plonger – voire se vautrer – dans une ambiance lounge pour discuter calmement. La salle à côté est un bar un poil plus bruyant et animé, quand la salle de clubbing, séparée du reste par une porte qui isole le bruit, fera le bonheur des noctambules souhaitant se déhancher. L’ambiance dans les 3 salles est très bonne, la clientèle est ouverte et chaleureuse, et le personnel au bar est souriant. C’est clairement une sortie à ne pas rater pour les clubbers, à condition bien sûr de ne pas y aller trop tôt : avant 1h, il n’y a pas grand monde. Bien sûr, si le football vous manque, vous pourrez vous asseoir dans la salle du tigre pour contempler le portrait de Maradona, qui côtoie ceux de Lady Di, Mister T ou Dave. Ou, le chanteur qui irait bien dormir du côté de chez Swann, se retrouve bien à côté de ces têtes reconnus de façon internationale, mais on ne s’en plaint pas, on s’amuse même du paradoxe. Tout petit bémol : le coin fumeur est tout petit et pas du tout aéré.

Et le stade dans tout ça ? Car le but des supporters est bien sûr de voir son équipe au plus près. Pas d’inquiétude : Jean-Michel Aulas a vendu son Parc OL comme étant le stade du futur. Il n’a pas menti, car tout est moderne dans son enceinte. Commençons par l’accès : via la gare de Part-Dieu ou celle de Vaulx-en-Velin, toutes deux très faciles d’accès en métro, on peut prendre un tram spécialement affrété pour rejoindre le stade gratuitement, et en quelques minutes seulement. Le TCL, société de transports publics lyonnais, réduit ainsi à néant la faiblesse du stade qui aurait pu être son éloignement géographique. Lorsqu’on arrive sur place, on nous invite à télécharger l’application qui facilite toute l’expérience client : les modes de consommation ont évolué, et le Parc OL en prend compte. D’ailleurs, la connexion Wifi, assurée par Cisco, est fluide. L’ambiance autour de l’enceinte est bon enfant, avec quelques groupes qui savourent l’avant-match aux alentours, autour de quelques bières.

Le retour est un peu plus long, puisqu’on a plusieurs milliers de personnes qui s’agglutinent d’un coup pour rejoindre les navettes. Mais la politesse lyonnaise fait que tout se passe sans heurts, comme à l’époque de Gerland où tout le monde faisait la queue de façon civilisée à la sortie du match. Sur ce point, Lyon est indubitablement un modèle. Prenons aussi l’exemple de ce passant venu nous indiquer la veille où se situait la Maison Mère. Nous ne lui avions rien demandé, il a juste aidé des gens qu’il a vu galérer avec le plan proposé par un smartphone. Disponible, affable et sympathique, il reflète parfaitement la mentalité générale de la ville. Parfois décrite comme bourgeoise, Lyon s’est montrée lors de notre passage ce week-end, mais aussi lors des précédents, courtoise, polie et chaleureuse. Et c’est cette image positive qu’on est persuadé que les visiteurs de la capitale des Gaules garderont en tête, suite à leur séjour. A travers l’Euro, la France veut montrer à l’Europe que ses villes sont magnifiques. Lyon remplit tous les critères haut la main.

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