Si le foot est (parfois) injustement associé à une image bling-bling, il ne faut pas oublier que les premières parties de ballon ont souvent lieu dans la rue ou sur des terrains cabossés. C’est le leitmotiv de l’artiste argentin Martin Gordopelota qui en a fait son cheval de bataille. Et c’est plutôt réussi.
Depuis quelques années, artistes, influenceurs et même clubs s’emparent du football de la rue ou du « foot district ». Bières d’après-match, la clope avant l’échauffement, les manteaux qui font office de buts. Bref. Avec un ton décalé mais rafraîchissant, ce football d’en bas, très longtemps mis de côté, parvient à se faire une place au soleil. Comme un échappatoire au foot business d’aujourd’hui.
Martin Gordopelota est argentin. Pour lui, le football professionnel est devenu monotone. Avec son travail, il veut rompre avec cette platitude en offrant un regard artistique et jovial sur le foot de la rue et le foot « d’en bas ». Ses peintures retro dans les rues de Buenos Aires ont fait le tour du monde.
A travers ses oeuvres, l’artiste argentin cherche à montrer la puissance du lien social du football. Il est une partie intégrante de la vie quotidienne de millions de personnes. Les gens se réunissent autour d’un terrain, d’un match ou dans un café avec une bière pour parler ballon. Bien loin des paillettes du foot professionnel et un brin satiriques, les réalisations de Martin séduisent.
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Le football argentin profite actuellement d’un beau coup de pub en Europe avec le Superclásico en finale de Copa Libertadores. La réputation des deux mastodontes n’est pourtant plus à faire. Après un match aller bouillant à la Bombonera, nulle doute que le retour à River le sera tout autant. C’est cette passion du football que Martin souhaite transmettre dans ses peintures. Quelques paillettes en moins.
En voici un petit florilège
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’artiste.
