Dans une conversation du 23 avril 2014, mise sur écoute par la justice italienne, Robinho a admis avoir eu des relations sexuelles avec pénétration avec la femme qui l’accusait de viol. C’était la première fois que la star a avoué avoir pénétré la victime, contredisant le témoignage qu’il avait donné au ministère public.
L’audio a été révélé par « UOL », qui avait accès au contenu qui soutenait le Robinho et aussi son ami Ricardo Falco condamnés à neuf ans de prison en Italie pour « violences sexuelles en bande ». Comme il se trouvait déjà au Brésil au moment de sa condamnation, le joueur n’a jamais purgé sa peine.
La conversation en question a eu lieu précisément entre Robinho et Falco, le 23 avril 2014, près de trois mois après avoir pris connaissance de l’enquête, début janvier de la même année. Le contenu est sensible, déconseillé aux moins de 18 ans et peut servir de déclencheur.
À ce moment-là, Robinho et ses amis – quatre autres (Rudney Gomes, Clayton Santos, Alexsandro da Silva et Fábio Galan) ont également participé au viol, mais n’ont pas été inculpés car ils n’ont pas été retrouvés par la justice italienne – savaient déjà que leurs téléphones ont été tapés. Le joueur d’alors Milancependant, je ne connaissais pas les bugs dans la voiture elle-même.
Robinho a trouvé Falco dans son véhicule quelques heures après que son ami eut fait une déclaration à la police. Selon UOL, il y a eu 55 minutes de conversation. Falco affronte l’ancien joueur du Équipe brésilienne sur la version qu’il aurait donnée à la Justice, l’impliquant dans l’acte, ce qu’ils avaient jusque-là nié.
Robinho avait fait sa déclaration au ministère public italien le 10 avril 2014. Dans celle-ci, il a admis n’avoir reçu que des relations sexuelles orales de la part de la femme qui l’accuse, sans pénétration. Dans les conversations déjà révélées dans le processus, Robinho a même dit à des amis que « ce n’était pas avoir des relations sexuelles ».
Robinho a décrit les événements du 22 janvier 2013, à la discothèque Sio Café, à Milan, comme suit dans sa déclaration, telle que reproduite par UOL :
« À un moment donné, ou plutôt en fin de soirée, vers 1h30, 2h00 du matin, cette fille a voulu me rencontrer, probablement à cause de la notoriété que j’ai en tant que joueur. J’ai commencé à lui parler après J’ai arrêté de jouer, puis elle m’a demandé de danser, sous-entendant qu’elle m’aimait bien, essayant de me séduire. Alors, je lui ai demandé d’aller dans un endroit plus réservé de la discothèque pour ne pas être vue dans cette circonstance. Elle eu des relations sexuelles orales pendant 5, 10 minutes. »
« Je ne pense pas être venu et encore moins sali la robe. Pendant le rapport sexuel, nous étions seuls. A la fin de la fellation, la fille est restée à la discothèque et je suis rentré chez moi dans ma voiture », a-t-il ajouté, citant la robe qu’elle a également été utilisée comme preuve dans le processus qui a condamné Robinho et Falco.
Dans la conversation avec son ami dans la voiture, cependant, Robinho donne une version différente de ce qui s’est passé, dans l’une des contradictions qui ont été perçues par la justice entre ce qui a été dit dans le témoignage et dans les conversations sur écoute avec des amis. Le joueur admet avoir eu des relations sexuelles avec pénétration, mais affirme que c’était consensuel.
« Ricardo, tu as participé au gâchis. Mais là n’est pas la question. Tu n’as pas forcé la mine. Même si tu as participé, on va se tromper ici. Bien sûr, j’espère que rien n’en sortira. C’est juste un peu de pression pour qu’on ait honte et qu’on arrête avec ces pitreries. Pour qu’on devienne un homme et qu’on grandisse », commence-t-il.
« Maintenant, d’accord, devinons mal : ‘Oh, quelque chose s’est passé, ils ont découvert que Ricardo avait participé, que Neguinho avait mangé la mine’. ‘Ouais, je l’ai mangé, mec. Parce qu’elle le voulait. Où ai-je forcé la mine ? Je l’ai mangé le mien, elle m’a donné une tétine et puis je suis parti. Les gars ont continué là-bas ». « Avez-vous vu les gars là-bas ? ». « J’ai vu, les gars ont continué, elle voulait ». Ah, peut-être, comme un en dernier recours, en dernier recours… « Tu as mangé ? ». « J’ai mangé, elle a voulu me sucer, elle m’a sucé un peu, puis elle est partie aussi ».
Robinho a finalement été reconnu coupable de viol collectif en janvier 2022. Comme il se trouvait au Brésil et que le pays n’autorise pas l’extradition de ses indigènes, il n’a pas purgé sa peine. UN La justice italienne tente, depuis début 2023, que l’ancien de l’équipe brésilienne purge sa peine dans son pays d’origine. L’affaire devrait être discutée à la Cour supérieure de justice le 2 août.
La défense de Robinho demande l’assignation du gouvernement italien à présenter une copie traduite complète du dossier contre le joueur.
