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Juste avant Noël, les fans de football européen ont déjà eu droit à quelques cadeaux : les frappes de mule de Klaassen et Costa, l’euphorie de Mertens, un Zlatan retrouvé, un récital de Messi, et même un spectacle de lumières à La Corogne.

Leicester n’abandonne pas

Evidemment, cette saison s’annonçait délicate pour Leicester, champion surprise en Premier League. Le plus dur dans le sport de haut niveau, c’est de confirmer, et les Foxes le prouvent à leurs dépens. A défaut d’avoir autant de réussite que la saison dernière, mis à part en Ligue des champions où Leicester se montre à son avantage, on peut toutefois remarquer que la hargne peut faire la différence. Menés 2-0 par Stoke, et en infériorité numérique suite à l’expulsion de Vardy à la demi-heure de jeu, pour un tacle plus maladroit que méchant, les hommes de Ranieri ont eu les tripes pour égaliser. Sans forcément développer un jeu flamboyant dont on pourrait se délecter, ni même intéressant à observer, mais avec beaucoup de cœur. Il leur en faudra énormément pour redresser la barre.

Le héros du week-end : Mertens, on l’aime à la folie

Pendant plusieurs saisons, on a pleuré son faible temps de jeu, que ce soit en club ou en sélection, où il était cantonné à un rôle de joker. Cette année, Mertens joue plus souvent, et toujours aussi bien. Face au Torino (5-3), le Belge a réalisé le match parfait, en étant dans tous les mouvements offensifs, en marquant un quadruplé tout en étant à l’origine du seul but qu’il n’a pas mis lui-même. On affectionne autant ses dribbles que sa capacité à marquer, surtout quand il choisir de créer un but venu de nulle part, comme ce chef d’œuvre de lob sur Hart. Mertens est un pur artiste, avec les imperfections qui vont avec, mais qu’est-ce qu’il peut être intéressant à voir sur un terrain !

Le zéro du week-end : Weidenfeller et Reus, au pire des moments…

Dans la position de chasseur qui est désormais la sienne, Dortmund doit tout gagner pour espérer revenir dans la roue du Bayern Munich et du RB Leipzig notamment. Mais sur la pelouse d’Hoffenheim, le Borussia a été contraint au partage de points (2-2) face à cette équipe encore invaincue en championnat. Autrefois héros récurrents, Weidenfeller et Reus ont plombé leur équipe : le premier a complètement raté sa sortie sur l’ouverture du score, avant de se trouer sur le second but des locaux. Le second a été exclu avant la pause. Dommage, car Dembélé aura été fulgurant ce week-end, offrant 2 buts, dont le centième d’Aubameyang pour le club.

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Les faits du week-end

On sait que ce n’est pas bien de se moquer, mais cette défaite d’Arsenal face à Manchester City, après avoir mené au score, c’est malheureusement typique (2-1). Et ce même si les buts sont litigieux. Dommage, car les Skyblues ont été fébriles en première période, et étaient prenables ce week-end.

Très en jambes, c’est paradoxalement de la tête, dans le registre où on l’attend le moins, que Konoplyanka a marqué avec Schalke face à Fribourg (1-1). On aime voir l’Ukrainien en confiance, il a tant de spectacle à offrir.

Sansone est un type réglo. Quand il vole un but à Pato, il s’applique pour lui rendre. Et c’est Villarreal, victorieux à Gijon (1-3), qui profite des politesses entre les 2 joueurs, très en forme ce week-end.

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Marquer sur une reprise directe suite à un corner, à la Mendieta ou R.Carlos, vous en rêviez ? Amrabat l’a fait… à l’exception près que Pickford a cassé ce rêve. Résultat, c’est bien Sunderland qui l’emporte face à Watford (1-0).

Pour son anniversaire, l’AC Milan n’a pas su venir à bout de l’Atalanta (0-0), avec beaucoup de maladresse dans le dernier geste. Sale époque.

Il y a des jours où tout nous réussit, il faut donc tout tenter. C’est ce qu’a fait Latza, auteur de son premier triplé en Bundesliga face à Hambourg (3-1). Le troisième but du récupérateur de Mayence le prouve : dans 90% des cas, ça n’aurait pas été cadré !

La passe décisive de N’Zonzi sur le premier but de Séville face à Malaga (4-1), et son volume de jeu impressionnant, on en parlerait beaucoup plus si le Français avait un style plus flashy. Au moins, il s’éclate en Andalousie, au sein de cette séduisante équipe. Il ne lui reste plus qu’à dire à Rami de se calmer un peu.

Tombés à West Ham, les joueurs d’Hull City doivent encore se demander s’il est possible de se créer autant d’occasions sans marquer

Higuain et Pjanic ont signé à la Juventus pour devenir champion, et ils sont bien partis. En battant la Roma (1-0) grâce à un bijou d’abnégation de l’Argentin, la Vieille Dame prend le large au classement.

Bien sûr, Leipzig, c’est avant tout un gros collectif. Mais quand Werner et Forsberg joueront pour un cador européen, vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avez pas prévenu. Le duo a encore régalé face au Hertha Berlin (2-0).

Sans briller, l’Atlético Madrid a gagné face à Las Palmas sur un coup de patte de Saul (1-0). On a rien contre eux, mais on aurait aimé un autre sort pour cette énorme frappe de 40 mètres de Lemos, qui échoue sur la barre de Moya !

Solide, Chelsea l’emporte grâce à Diego Costa. Voilà, on vous a résumé grossièrement  l’ensemble des prochains matches des Blues. Si en plus, comme ceux de Crystal Palace, les défenseurs ne sautent pas quand ils sont au duel, ça va être encore plus simple pour l’international espagnol, en feu cette saison (plus que d’habitude encore).

https://twitter.com/adriano_recchia/status/810133520895143937

Ce sont deux bons joueurs, mais Perisic et Icardi ont enchainé les mauvais choix face à Sassuolo, malgré la victoire de l’Inter Milan (0-1).

On le sait que la Bundesliga est le pays des grosses frappes, mais il a fallu que Costa nous le rappelle face à Darmstadt. Heureusement, car le Bayern, peu inspiré, a galéré pour gagner (1-0). Mais le plus important comme dit l’autre, ça reste les 3 points.

La panne d’éclairage à La Corogne aura donné un beau spectacle de lumières, grâce aux téléphones des spectateurs. Plus étonnant, Babel a marqué. Car oui, il joue encore.

Des passes bien senties, une grosse présence, un tampon gratuit à Dawson, et un doublé : on a retrouvé le Zlatan du PSG. Manchester United s’en réjouit, WBA l’a subi (2-0).

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On ne sait pas s’il faut féliciter Brandt pour sa virtuosité, ou si on doit blâmer Aranguiz pour son coup de coude stupide qui lui vaut un carton rouge. C’est la toute l’ambivalence du Bayer Leverkusen, capable du pire comme du meilleur, et tombé face à Ingolstadt (1-2).

On n’arrivera pas à décrire ce que fait Messi sur le second but de Suarez, ou sur celui d’Alba. Son travail de dribbles est monumental. On reviendra sur Suarez, dont le premier but porte sa marque, avec toujours une première touche de balle qui le met en position préférentielle. Une constance pour l’Uruguayen, dont on loue plus souvent la finition ou la conservation de balle, mais qui reste une référence sur ses premiers ballons. Un domaine où il est même meilleur que Messi et Neymar.

La possession, relance propre et au sol, blablabla… On veut bien, mais cette mode généralisée et cette envie de ne jamais dégager aurait pu coûter cher à Tottenham face à Burnley (2-1). Un moment donné, il n’y a rien de honteux à envoyer le ballon au loin pour se soulager.

Pas de vainqueur entre l’Ajax et le PSV Eindhoven (1-1), mais un but sublime pour Klaassen, et une réalisation toute en maitrise pour De Jong. Une jolie pub pour le foot néerlandais.

L’action collective sur le premier but de Rodriguez est aussi belle que sa finition sur le second. Dommage pour lui, il joue à Southampton, et c’était face à Bournemouth (1-3).

Loin de l’Europe, le Real Madrid a été couronné champion du monde des clubs, face à une valeureuse équipe des Antlers, qui a poussé la Maison Blanche en prolongations (4-2). Auteur d’un triplé, Ronaldo a été décisif. Auteur d’un doublé, Shibasaki a brillé avec sa patte gauche. Et dire qu’il est barré en sélection, la faute à une concurrence féroce

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Il a fêté son anniversaire ce week-end

Canizares a soufflé ses 47 bougies ce dimanche. L’occasion de rendre hommage à l’Espagnol, qui aura marqué toute une génération par son style inimitable, au gré de ses nombreuses teintures de cheveux, qu’il admettra utiliser comme la meilleure solution pour lutter contre toute dépression. Mais plus que son apparence, c’est bien par son style de gardien fou qu’il restera dans toutes les mémoires. Capable d’aller chercher un ballon que beaucoup penseraient inatteignable, Canizares a vécu ses meilleures années à Valence, quand bien même il avait déjà gagné la Ligue des champions avec le Real Madrid. Récompensé à 4 reprises, dont 3 avec Valence, du titre de meilleur gardien de Liga, il cèdera sa place en sélection suite à une blessure complètement stupide, puisqu’il voit une bouteille de parfum tomber et s’exploser sur son pied… La suite de l’histoire, c’est Casillas qui l’écrira avec la Roja. Pour Canizares, qui reste membre du groupe malgré tout, les satisfactions se feront en club, où le Valence de la belle époque réussit l’exploit d’atteindre 2 finales de Ligue des champions consécutives, de gagner la Coupe UEFA, mais aussi de gagner la Liga à 2 reprises, au nez et à la barbe du Real Madrid et du Barça. Considéré à juste titre comme un des gardiens les plus charismatiques que l’Espagne ait connu, Canizares officie aujourd’hui pour la télévision espangnole, où son franc-parler est particulièrement apprécié.