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Figures historiques du football européen, le Real Madrid et la Juventus Turin se sont qualifiés aux dépens du PSG et Tottenham, outsiders qui rêvent de chambouler l’ordre établi. Pas pour cette fois.

Le PSG et Tottenham ont un point commun : ils ont chuté face à un club qui vise la victoire en Ligue des champions chaque année. Perdre face au Real Madrid, double tenant du titre, et la Juventus Turin, finaliste de la dernière édition, n’a rien de honteux. Mais la différence d’état d’esprit entre les 2 équipes était frappant. Alors que les Parisiens devaient refaire un retard de 2 buts, on les a vu attentistes, trop prudents pour tenter de créer l’étincelle. A contrario, les Spurs, qui pouvaient se contenter d’un match nul, a attaqué le match tambour battant, avec la claire volonté de gagner et de faire mal. On ne peut jamais se satisfaire d’une défaite. Mais on peut affirmer que son goût est sans doute plus amer du côté de Paris que de Londres, où le panache atténue quelque peu la déception.

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On a aimé

  • Ronaldo n’est pas nécessairement en vue dans le jeu, mais quelle efficacité. Il ne lui faut qu’un peu de liberté pour se mettre en évidence et marquer. S’il est moins spectaculaire d’année en année, il n’en demeure pas toujours plus létal.

  • Un vrai patron. Sans être parfait, Sergio Ramos impose toujours son autorité. L’Espagnol, devenu légende du Real Madrid, se bat pour les siens comme au premier jour.
  • Sous-estimé, Son, dont on a déjà fait l’éloge plusieurs fois et pas plus tard que le week-end dernier, a encore réalisé un super match face à la Juve. Unique buteur de Tottenham, il a également été le joueur le plus dangereux de son équipe, devenant même la cible des défenseurs adverses, au premier rang duquel Barzagli.

  • Comme le Real Madrid, la Juventus a fait parler son expérience. Malmenée par une équipe volontaire et talentueuse, elle a réussi à convertir deux occasions en quelques minutes. Cette formation était pourtant dominée et aurait probablement concédé le but du KO… si ce n’était pas la Juventus, équipe la plus cynique du Vieux Continent.
  • Le public d’Anfield sait reconnaître les légendes. Les fans des Reds ont rendu un hommage appuyé à Casillas, resté invaincu sous leurs yeux grâce à plusieurs arrêts, dont cette parade spectaculaire sur une tête à bout portant d’Ings dans le money time.

On n’a pas aimé

  • Son jeu complet fait qu’on ne doit pas le juger seulement à l’aune de ses buts inscrits, comme le démontre son déplacement qui permet l’ouverture du score, sans qu’il ne touche le ballon. Il n’empêche que Benzema doit mieux conclure un des deux duels dont il dispose face à Aréola.
  • Verratti n’apprendra donc jamais. L’Italien prend d’abord un carton jaune pour un tacle évitable, très loin de ses propres buts, avant de se faire expulser pour contestation.

  • Agréable à regarder, Liverpool doit quand même faire des progrès dans la finition, puisque de trop nombreuses occasions ont été vendangées face à Porto.
  • Manchester City a concédé une défaite à domicile sans incidence, au vu de la large avance du match aller. Mais on peut quand même être étonnés de la supériorité dans l’engagement de Bâle. Pourtant, les habituels remplaçants avaient une carte à jouer pour semer le trouble dans l’esprit de Guardiola.
  • L’arbitre de la rencontre est bien le seul à ne pas avoir été à la hauteur du spectacle entre Tottenham et la Juventus. Chiellini a notamment évité plusieurs sanctions pour une main, tandis que Barzagli a été limite à plusieurs reprises.