Interdire des déplacements de supporters : telle est la mode des autorités depuis 2015 et le contexte hyper-sécuritaire imposé. Hier, les Olympiques se sont affrontés dans un climat toujours aussi détestable. Les Bad Gones, pas forcément reconnus pour leur ouverture d’esprit, ont distribué des tracts haineux (jusque là on était habitués), stigmatisants et homophobes. Une rivalité (qui n’a rien d’historique) n’excuse pas tout, et ce message prémédité relève même de l’incitation à la haine, au minimum. On ne parle pas d’un capo qui harangue la foule avec des paroles maladroites. On parle ici d’un tract écrit, discuté, validé, imprimé, distribué voire conservé par leurs complices hilares.
Du coup, on se pose la question de savoir si la violence est causée par le déplacement de supporters ou bien l’accueil qui est réservé par les autres groupes extrémistes, qui règnent – ou pensent régner – en maîtres dans leurs tribunes. J’ai bien mon avis…