AvideceWopyBalab

Une équipe qui bétonne, pleine de réussite et qui fait chuter le pays hôte en finale, cela ne vous rappelle rien ? En 2004, le Portugal s’était heurté au mur grec. Douze ans plus tard, espérons que ce ne sont pas les rêves bleus qui seront démolis par leur adversaire en finale. A la différence des Grecs, les coéquipiers de Ronaldo ont les moyens de construire une animation plus ambitieuse, mais ils se contentent de leur solidité en se remettant à l’efficacité de leur buteur. Malgré des débuts poussifs, les Français ont à réussi à monter en puissance et à faire parler la poudre par l’intermédiaire de leurs artificiers : Giroud, Payet et surtout Griezmann. On avait des doutes sur la charnière ? Qu’importe sa composition, elle tient la route. On hésitait sur le système à aborder entre le 4-3-3 et le 4-3-2-1 ? La forme éblouissante de Sissoko (en demandant au duo Matuidi Pogba de se concentrer sur l’essentiel) a permis de replacer Griezmann à sa place : proche de la surface en soutien d’un attaquant pivot. Bref, avec un Hugo Lloris impérial dans les buts, la colonne vertébrale des Bleus peut nous permettre d’aborder la finale sereinement.

En finale, le Portugal 2016 sera évidemment plus fort que la Grèce de 2004, mais en abordant la rencontre avec le sérieux de son sélectionneur, les Bleus n’ont pas de doute à avoir : la coupe leur tend les bras. J’ai été mauvais en pronostics sur les différents matchs de la compétition, mais je suis heureux d’avoir eu raison sur l’essentiel. Avant le début de la compétition, voici ce que j’écrivais sur le parcours des Bleus. Quels que soient les hommes qui fouleront les pelouses de France, le rouleau compresseur est en marche. Ils le savent déjà, le pays va bientôt s’en rendre compte : le Coq a déjà pris rendez-vous pour chanter La Marseillaise au soir du 10 juillet. Cette fois, on y est.