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Graphismes, sons, réalité virtuelle ou intelligence artificielle : l’innovation technologique n’a aucune limite dans les jeux vidéo. Le secteur vidéoludique s’attache à proposer une expérience de jeu toujours plus réaliste pour fidéliser les gamers invétérés et attirer de nouveaux publics. Cette course effrénée vers l’hyper réalisme se symbolise notamment par la guerre des licences que se livrent FIFA et PES.

L’image : atout phare de l’expérience immersive

Dans un marché vidéoludique en plein boom, l’utilisateur recherche désormais plus qu’une simple expérience de jeu, il souhaite déconnecter, être transporté et voyager dans des univers à la fois insolites et connus. Le réalisme sert cette immersion dont raffole les gamers. Cela se traduit d’abord par un univers photoréaliste. L’idée est de reproduire l’image extérieure sur un autre média. Par exemple, de nombreux titres utilisent la technologie Thorskan qui modélise en 3D un décor photographié en amont. Deuxième point primordial : recréer des personnages et des animaux qui rappellent ceux de la réalité. Pour cela, les développeurs ont recours à la motion et la performance capture. Plus les années passent et plus le résultat est bluffant. Il ne s’agit plus seulement de modeler des silhouettes à l’image des gens, mais de pouvoir distinguer les émotions des personnages, les poils d’un cheval ou les mailles des tissus.

Des personnages réels dans un divertissement virtuel

Un jeu s’évalue souvent à sa qualité graphique, tant l’image est la première chose que le joueur voit lorsque le gameplay commence. C’est elle qui donne la première impression. Et c’est bien elle qui suscite des avancées technologiques toujours plus poussées de la part des développeurs des jeux vidéo. C’est dans cet esprit que les éditeurs essaient d’inclure le plus souvent possible des lieux et des personnages réels au sein du game. Les fans de tennis s’adonnent avec passion à leur sport préféré de manière virtuelle avec Tennis World Tour 2. Disponible sur PlayStation, Nintendo Switch, Xbox et PC, la simulation de la petite balle jaune permet aux utilisateurs d’incarner 38 joueurs et joueuses renommés comme Federer er Nadal, en s’affrontant sur les plus grands courts du monde comme le Philippe Chatrier de Roland-Garros.

Le sport est l’un des domaines de prédilection de l’industrie du divertissement et permet facilement aux adeptes de s’identifier lorsqu’ils s’activent sur leur tablette ou leur smartphone. Le secteur de l’iGaming l’a bien compris pour fidéliser son public. Quoi de mieux que de retrouver Neymar, Messi ou Ronaldo en s’initiant à la machine à sous World Soccer 2 ? Cette expérience est à découvrir dans le catalogue de VegasSlotOnline aux côtés d’autres machines à sous gratuites en ligne comme Vegas Cleopatra ou Super Red Phoenix. Cette version insolite de la Coupe du Monde voit défiler les trois plus grandes stars internationales sur les cinq rouleaux en Réel mode ou Penalty Kick.

Par ailleurs, les développeurs n’hésitent pas à mélanger les genres quand il s’agit de faire jouer le réalisme et la créativité. Lewis Hamilton est apparu dans le 13ᵉ opus de Call of Duty. Le champion du monde de Formule 1 a joué quelques scènes tout en prêtant ses traits à un personnage du célèbre jeu. Une agréable surprise pour les fans et un coup marketing orchestré de la meilleure des manières.

Un réalisme aux allures de match de boxe entre FIFA et PES

Chaque année, le nouvel opus des deux jeux de football les plus célèbres de la planète n’a qu’un objectif : offrir une simulation footballistique la plus semblable à celle observée dans le monde réel. Pour cela, les jeux de Konami (PES) et d’Electronic Arts (FIFA) multiplient les appels d’offres pour obtenir l’exclusivité des droits d’images et de noms des plus grandes compétitions nationales et internationales, des stars de la planète et des clubs les plus renommés. Si la qualité graphique donne vraiment l’impression aux gamers de dribbler avec Mbappé, disposer des noms officiels améliore leur expérience immersive. Pour la version 2020, PES remporte le gros lot concernant les droits d’image de la Juventus. Il en va de même pour le Calcio, le Championnat d’Europe, Manchester United ou encore le Bayern de Munich. Toutes ces équipes et ces compétitions sont, en revanche, remplacés par des noms fictifs sur FIFA 2020 qui, de son côté, jouit d’une exclusivité avec les championnats anglais et allemand. Ce chassé-croisé peut faire tourner la tête des fans. Pourtant, il se révèle primordial pour attirer les passionnés de foot qui s’identifient souvent à un club, un stade, une ville ou un joueur. Par ailleurs, cette bataille ne se résume pas au vieux continent. En signant des partenariats exclusifs avec la ligue japonaise ou brésilienne, les jeux s’assurent une promotion internationale, tout en attirant des publics de ces pays. Le foot est le sport le plus populaire et chaque passionné souhaite pouvoir s’identifier à sa culture, manette en mains, aux quatre coins de la planète. Cela fait désormais 20 ans que les simulations électroniques séduisent le monde du ballon rond grâce à des contrats juteux. Un bénéfice bienvenu pour les acteurs clés du foot qui s’assurent, dans le même temps, une dimension promotionnelle indéniable, afin de diffuser leur notoriété dans tous les pays. Enfin, cela leur permet de toucher des publics plus jeunes et de rajeunir des fans traditionnellement plus âgés.

En attendant que la réalité virtuelle et l’intelligence artificielle n’envahissent tous les jeux vidéo, le secteur vidéoludique observe une chasse au meilleur réalisme, élément obligatoire d’un jeu qui veut être marqué par le succès. Aujourd’hui, les stars de sport ne se limitent plus à enchaîner les performances sur la piste, le terrain ou le court, et continuent d’assurer le show dans un espace virtuel qui élimine de plus en plus les barrières avec le monde réel.