AvideceWopyBalab

D’un côté des clubs de L1 qui ne voient leur salut que par la réglementation et l’augmentation de leurs chances de préserver leur place. De l’autre, des petits, professionnels ou amateurs qui réclament le droit de gagner sportivement leur accession dans l’élite.

En réclamant le passage de 3 à 2 relégations, la Ligue de Football Professionnel (les clubs de L1 donc) s’est coupée de sa base qui, elle, a refusé, par l’intermédiaire de la Fédération Française de Football, de se faire couper la tête.

Représentants du foot pro ou du monde amateur, tous ont brillé par leur amateurisme ces derniers temps (affaire du siège de Monaco, boycott de C+, finale de la coupe de France… / vote en faveur de Blatter, non réglementation des agents, décisions de la DNCG…). Sous fond de querelles d’ego, cette nouvelle crise est la goutte d’eau qui fait déborder le vase déjà bien rempli d’un foot français à la peine avec les performances européennes de ses clubs et celles de sa sélection. De là à penser que les footballeurs ont les élites qu’ils méritent…

Face à leur manque de compétitivité, les clubs de L1 se trompent de réponse en s’attaquant à plus faible qu’eux plutôt qu’en se remettant en question. Améliorer la formation, réduire la masse salariale, développer leur merchandising… les sources d’amélioration sont pourtant nombreuses, mais elles demandent en effet un peu plus d’efforts que de se replier un peu plus sur eux-mêmes pour conserver leur position.