AvideceWopyBalab

PKFoot distribue des prix après cette 22e journée de Ligue 1 2016/17 pour récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot, ses boulettes mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif, l’individualisme ou l’ego.

Benzia comme chez lui

Certes, Yassine Benzia n’a pas su confirmer en pro à l’OL les matchs qu’il faisait en catégorie de jeunes. Mais méritait-il des sifflés au Parc OL pour autant ? Après tout, c’est son club qui lui a fait comprendre qu’il n’avait rien à espérer en restant à Lyon et l’a invité à partir. L’Algérien est aujourd’hui un joueur lillois, un Dogue donc qui a logiquement célébré ses deux buts inscrits contre l’OL. Benzia a ainsi porté son (maigre) total à 7 buts inscrits depuis son arrivée dans le Nord à l’été 2015, ce qui est déjà plus que ses 4 pions marqués pour l’OL en L1.

L’affaire de la banderole sexiste

Des banderoles racistes ou vulgaires, insultant des joueurs, des supporters ou des dirigeants de club, c’est une triste habitude dans les tribunes. En revanche, les caméras ont mis en évidence une banderole sexiste (les hommes au stade, les femmes en cuisine) lors du match Lyon-Lille, provoquant des réactions sur les réseaux sociaux et également au sein de l’OL. Jean-Michel Aulas, à la tête du meilleur club de foot féminin français, a même répondu à la joueuse Wendy Renard sur Twitter.

Metz se complique la vie à 9

Un coup de coude de Cohade dans un duel aérien alors que Metz venait d’égaliser, puis une deuxième expulsion de Diagne en seconde période pour entériner tout espoir de revenir à 2-2, le FC Metz s’est tiré une balle dans le pied à Angers. Du coup, les Angevins doublent leurs adversaires du soir et sortent de la zone rouge.

Le show Tonton Pat’

Quel exploit de la part du capitaine du pire fiasco de l’Equipe de France (Knysna 2010) qui a réussi à se refaire une image, près de sept ans après, pour devenir un bon client médiatique et redorer son blason auprès du public. Arrivé en star à Marseille, Patrice Evra est un tel patron qu’il a directement débuté comme titulaire. S’il n’a pas récupéré le brassard de capitaine, son arrivée a-t-elle permis de booster Bafé Gomis (auteur d’un triplé contre Montpellier ; 5-1) pour conserver son statut ?