Les premiers huitièmes de finale ont été spectaculaires, avec les qualifications de la France et l’Uruguay. Les grands bonhommes de ces affiches jouent au PSG.
La folie, le choix le plus pragmatique
Cette victoire française sur l’Argentine a logiquement enthousiasmé tout le pays. On a eu du beau jeu, des buts magnifiques, un scénario dingue avec une remontée au score, et un joueur qui crève l’écran plus que les autres. Deschamps n’est pas devenu un amoureux de l’attaque du jour au lendemain, il a juste posé les bases d’un jeu qui était le plus à même d’optimiser les chances de victoire, avec un bloc bas, et des flèches qui arrivent lancés dans des espaces laissés libres par une équipe coupée en deux, dont les défenseurs sont relativement lents. Cela a marché à la perfection, et les Bleus ont disposé d’un adversaire aux nombreuses failles avec un panache qui redonne le sourire à tout le monde. Bravo et merci !
On est donc capable de faire le match le plus merdique de la Coupe du Monde et 4 jours plus tard battre l’Argentine au terme d’un match fou. Cette équipe est imprévisible ! #FRAARG #rmclive #FRA #WC18
— Julien (@Julou_94) June 30, 2018
Ce qu’on a vu et retenu
- On a donc eu Messi en pointe, alors qu’Agüero et Higuain étaient sur le banc, et qu’Icardi regardait tout ça sur son canapé. OK…
- Sur le penalty qu’il obtien, Mbappé a montré qu’il pouvait être surnommé la Foudre aussi bien qu’Usain Bolt. Evidemment moins rapide que le sprinter, le Français a signé une prise de balle pleine d’aplomb, avant de laisser tout le monde sur place. Rojo concède assez bêtement la faute, puisque Mbappé aurait été dans un angle fermé autrement moins dangereux qu’un penalty. Mais qui va s’en plaindre ?
Ptdrrr Mbappé les limitations de vitesse à 80km/h c'est le dernier de ses soucis #FRAARG
— Dany (@DanyVb01) June 30, 2018
- Après la Ligue des champions avec Monaco, Mbappé prouve que découvrir les matches à élimination directe d’une compétition de prestige ne lui pose pas trop de soucis…
- On a vu les 2 visages de Pogba, qui divisera toujours l’opinion publique. Il y a le joueur qui accumule les touches de balle, ce qui ralentit le jeu voire même conduit à une perte du ballon. Et il y a celui qui joue simple, et fluidifie le jeu de son équipe, comme aucun autre milieu dans ce groupe.
- Le problème d’un bloc si bas, c’est qu’on s’expose à des frappes lointaines quand le porteur du ballon n’est pas attaqué, alors qu’il est à distance de tir. Di Maria, invisible jusque-là, l’a bien compris.
Comment les Bleus ont-ils laissé Di María tirer?
– Pogba-Grizou en aide sur le côté après une touche
– Mbappé-Giroud en position passive, attendant un contre
– Kanté coupe la ligne de passe vers Pavón
– Matuidi marque Mercado à la culotte
– Personne n'a vu Di María dans l'axe pic.twitter.com/Koh8g8QWzR— Markus Kaufmann (@MrqsKaufmann) July 1, 2018
- Se retrouver à égalité à la mi-temps était incohérent, être mené relevait de l’aberration la plus totale. Bien qu’éliminée, l’Argentine a eu un maximum de réussite.
- Pas assez technique ? Sans vision de jeu, juste bon à courir ? Ceux qui l’affirment concernant Matuidi vont avoir bien du mal à justifier cette magnifique passe en profondeur pour Hernandez, sur le but de Pavard. Le Français réalise une passe parfaite que ne renieraient pas les meilleurs milieux du monde.
https://twitter.com/Chris_MaDaLuv/status/1013293630331682816
- Inconnu du grand public il y a quelques mois, Pavard s’impose en force et avec la manière, avec ce bijou qui remet de l’ordre dans la maison bleue. Les esthètes qui considèrent que le football idéal est symbolisé par un but d’un latéral sur un centre de l’autre latéral seront ravis.
- Après le match entre hommes et enfants cher à Patrice Evra, on a eu le droit à un match entre hommes et vieillards. C’est l’impression qu’on a eu en voyant Mascherano en peine sur chaque accélération française, allant même jusqu’à tomber tout seul sur une feinte basique de Griezmann, comme s’il s’agissait d’un crossover de Chris Paul.
https://twitter.com/Alan_Le_Fada/status/1013199472162213888
- Otamendi est vraiment la pire crapule de la compétition. Une bonne répétition avant Suarez.
- Godin et Gimenez forment un duo presque aussi impressionnant que Suarez et Cavani. Les 2 hommes se connaissent par cœur, et ne laissent jamais rien passer. On souhaite bien du bon temps à Giroud.
https://twitter.com/DybalistoJr/status/1013154837268221953
- Ronaldo n’a pas su élever son niveau de jeu pour, comme face à l’Espagne, être le sauveur de la nation.
- Limité techniquement, capable de gâcher des occasions faciles : c’est ce qui se dit sur Cavani, notamment en France où il évolue. Pourtant, il suffit de voir le match pour comprendre que l’image est forcée, voire erronée. Ce que fait le buteur sur l’ouverture du score est fabuleux, entre la transversale pour Suarez, le déplacement pour être seul au second poteau et la conclusion : tout est beau.
https://twitter.com/larbijacob/status/1013154279106994177
- Quand on a suivi le FC Valence cette année, on ne peut que ressentir de la tristesse en voyant ce Guedes. Capable de folies dans un système qui met en valeur ses qualités, le Portugais a traversé la compétition comme une ombre.
- Bien qu’éliminé, Pepe peut être fier d’être le premier à avoir marqué face à l’Uruguay sur cette Coupe du monde. Pas sûr que ça l’aide beaucoup, mais bon.
Ce qui m’attriste le plus c’est que ce match c’est la fin d’une ère, Ronaldo Pepe, Moutinho, Quaresma ne ferons sûrement plus parti de l’équipe au prochain mondial
— ✞ (@Tiagoninho_) June 30, 2018
- Bernardo rate l’égalisation (de son mauvais pied certes) alors qu’il n’y avait plus de gardien. Personne ne lui est tombé dessus, mais lui doit y penser encore et encore…