AvideceWopyBalab

Sans vraiment démériter, les Anglais et les Espagnols ont été poussés à se contenter de la deuxième place de leur groupe. Les boys de Roy Hodgson ont beau avoir battu leurs voisins gallois, ils ont pêché par inefficacité contre les Russes et les Slovaques. Ceux de Vicente Del Bosque, qui avait aligné son équipe type lors du dernier match, ont semblé émoussés en seconde période face à des Croates incisifs et méritants.

Autres favoris du tournoi, les Belges ne sont pas non plus à l’abri de se faire Zlataner, tandis que la bande à Ronaldo n’est même pas encore assurée de finir dans les trois premiers de son groupe. Bref, c’est toute la beauté du football : par malchance, maladresse, orgueil ou simplement par le niveau de leurs adversaires, la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille pour les grandes nations. Dans l’attente des matchs des deux derniers groupes, la mésaventure ibérique va offrir contre toute attente un huitième de finale de choc entre l’Espagne et l’Italie, bouleversant un calendrier conçu justement pour favoriser et protéger les favoris. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, la voie des quarts de finale va aussi s’ouvrir pour de petits pays qui osaient à peine rêver à pareil dénouement. Pour eux, la fête continue.